Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 452 ) >; tcnt la cocarde nationale! N·cst-ce pas abo– >> minable c1u'elle soit ainsi profanée? Il faut >J la leur arracher. Aussitôt, par un premier 11 mouvement, j'arrache cette cocarde, que je " jette, en retenant mon mouvement, sur la >> commode. On s'écrie : Ce scélérat a jeté la » cocarde avec mépris. On se met en forem; » je laisse tout dire, sans m'étonner; et à la ii fin, un commissaire ob!;erve qu'on avoit dit " qu'il falloit nous ôter la cocarde; et l'on >i s'appaise. Voilà ce que ma mémoire me >i fournit sur tout ce qui s'est passé ..... >J Du vestibule du paradis, le vingtième jour » de notre position si ravissante aux yJ!ux de la » foi, dans les cachots de la Conciergerie de '' Grenoble, etc. '' F1<..-M. REVENAS, prêtre, confesseur et » prisonnierdeJésus-Clzrist, par sa grâce. » J.-B.-M. Gu1LLABERT, prêtre, confesseur ,, et prisonnier de Notre Seigneur Jésus– >> Christ, par sa grâce >J. Depuis l'interrogatoire que nous venons de lire, M. Revenas put encore communiquer, par lett1·es, avec des amis dignes de lui. 11 écrivait à l'un. d'entl'e eux:<< Tendre et géné-· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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