Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 450 ) ;> que je recevais d'avoir quelque confomüté ,, avec Jésus-Christ dans sa passion. Le gref– '' jier wntinue : Où as-tu été arrêté? - Dans »la commune de Saint-Marcellin. Uu des " commissaires a dit: Je ue :mis point étonné » qu'on ne veuille pas faii·e les décades dani ,, ce pays-là, tandis que ces scéiérats y inspi– » rent le fanatisme. Le grç(fier: Par qui as-tu.: ,, été arrêté? -Par le lieutenant des gendar– >l mes, nommé Boissieu. Aussitôt on a ap– » plandi et élevé jusqu'à l'héroïsme l'aclion•de n cet o!fü:icr. Le greffier : Comment donc et 1i depuis quel temps es-tu ici'! - Depuis en– >J viron quatre mois. Presque tous les com– >J missaires se sont emportés avec fureur, en 1i s'écriant : Comment ce scélérat existe-t-i1 ,, encore? comment n'a-t-il pas été guillotiné JJ tout de suite'? Je souriois en me retenant, >> pour ne pas exciter ces forcenés à rne trai.– lJ ter de fanatique euthousiaste. Un d'eux qui » étoit à ma gauche, s'écrie plusieurs fois : » Encore, si ce ........... n'étoit pas une hète, n s'il avoit au moins de l"esprit ! Le greffier >i rappelle. le plaisir qu'il goûtera de me voir >i guillotiner. On s'écrie de me précipiter dans .1' un c;ichot, de me serrer de fors, au secret... • e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=