Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 449 ) n fendoit de renb·er et d'exercer tes fonctions? >i - Oui, je la connoissois; mais aucune puis– >J· sauce .humaine n'a droit de m'interdire " l'exercice de mon ministère . On s'est écrié : >i Scélérat! le voyez-vous? Il ne veut pas re– >> connaître la souveraine puissance du pen– " ple ! Ce coquin, cet infime ! Il faut en faire " justice. Demain à la guillotine. En atten– » dant, tout de suite au cachot, aux fers aux >i jambes, aux maills, au secret tout seul ! >i fJne voix se fait entendre : Ses confrèrei » qui sont dans l'autre chambre demandent » qu'il s.oit mis au cachot. ( On m'a depuii >i assuré que ces prêtres que j'y avois vus en >i passant, étaient jureurs... , et qu'ils ont aussi– » tôt, après mon interrogatoire, porté leurs i1 lettres de prêtrise, et les 01.i: livrées avet >> des transports de joie et d'enthousiasme.) Le >1 grefiier s'écria: J'aurai le plaisir de voir guil– » lotiner ce coquin, ce scélérat, des fenêtres de » ma chambre, ql!i est bien située pour le voir. >1 Un autre commissaire s'écrie : S'il n'y avoit >> point de bourreau, je serais moi-même a~ec >i plaisir le bourreau de ce ........ Je sourioii l> de voir mon bonheur prochain et comma >> assuré. Je me rappelais souvent la gloire J. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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