Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 448 ) » tant sorti de ma poche et placé sur la table, 11 devant moi. Comme on insistait à dernan– » der où j'avois été, j'ai répondu : J'ai été à » Seyssel, à Annecy, à Chambéry et ailleurs. » Ils 011t continué de crier que j'étois un scé– » lérat qui tâchois d'inspirer dans ce pays 1i mes idées perverses de fanatisme et de con– >J tre-révolutiun. Ensuite le greffier : Quand >J es-tu rentré en France? Comment es-tu » venu dans ce pays-ci?- Dans le mois de >J février 1795. - Qu'as - tu fait depuis ce >J temps-là '?-J'ai exercé mon ministère. - " Comment n'as-tu pas été reconnu pour prê– '' tre '! - Je l'ai exercé autant que je l'ai pu, '' et de la manière que je l'ai pu. Alors, des >> cris de fureur se sont fait entendre: ce scé– '' lérat est rentré pour fomenter la contre– '' révolution. Il y a ici des ramific:itîons de >J conspiration , il faut chercher à en décou– " vrir les traces .... Un commissaire, qui étoit ,, à ma ganche, s'est écrié : Il faut ôter son >J couteau qui est devant lui; car ce coquin– JJ là, ce scélérat pourroit bien s'en servir pour Ji nous assassiner. Anssitôt, souriant de cette >>frayeur, je l'ai pris et jeté devant lu~. Le » greffier: Ne conuoissois tu pas la loi qui te dé- '' fendoit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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