Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 447) )) .en France, depuis ta rétractation'! -Je suis »demeuré en place. - Comment donc as-tu ,, pu y demeurer? C'est étonnant que ce ....... , >) ce scélérat ait demeuré en place. - J'étois n salarié par le district. - C'est affreux de la » part du district, d'avoir souffert, d'avoir >> payé un tel scélérat, c1ui ne vouloit pas se ,, soumettre aux ,lois.-Le district y étoit forcé, >> vu la disette de prêtres pour faire le service ,, des églises. - Quand as-tu quitté ta place? " - J'ai été chassé par une loi du mois d'août >1 1792, portée contre les ecclésiastiques qui ,, n'ont pas prêté ou qui ont rétracté le serment >> de la constitution civile du clergé. Obligé de ,, sortir, je me suis retiré en Savoie. - Où as– ,, tu été! Tu as dit la messe, confessé, fanatisé >1 dans ce pays? - On ne doit pas me faire » ces questions, et je ne suis pas obligé d'y ré– » pondre. A lors les épithètes de scélérat et les " menaces m'ont été prodiguées : Au cachot, >> dans les fers, au secret; ce coquin, cernons– >> tre à la guillotine. Ce sera un spectacle pour i> le représentant. Comme je souriais : Il dé– ,, sire être martyr, ce ..... ; mais nous ne >> sommes plus dans le temps des martyrs. » Il faut lui ôter son couteau. Je l'ai à l'ins- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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