Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 445 ) Croit dans sa si.tnation rien qui pût échapper à l'œil attentif de son ami. li venoit le prendre da11s ses bras, le pressoit contre son cœur, lui dom10it une autre vie. cc Allous, lui di.soit-il, >> allons, mon cher confrère, voilà uue nou- 1> velte victoire, un nouveau fleuron ajouté à » notre couroune; 11ous avançons vers la gloi– '' re. Nous serons trop dédommagés de ces " petits désagréme11s ». Dans ces momens, sa voix av oit quelque chose de péuétrant, sa phy– sionomie q11el<1ue chose de ct:leste. Nous recueilhffons sur le valeureux athlète Revenas, sur son maintien, sur ses procédés, sur l'élévation de son ame, de nouvelles lu– mières, dans le procès-verbal de l'interroga– toire subi par les deux confesseurs de fo foi, et <l'abord le 5o mai 1794, devant des corn... mis~aires visiteurs des prisons de Grenoble, vers les sept heures et demie du soir:« Je, "Françoi:;-Marie Revenas, prêtre du diocèse >l de Genève, déte1111 dam les prisons de Gre– l> nohle .... , me suis borné à répondre ce que >i je devois aux questions que m'o11t faites » cinq hommes qui ne m'ont point declaré " leur c1tialité. ii Eux. assis à des distances inégales auprèio. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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