Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 445 ) Dans un billet sans date, M. Revenas écri– vait : « Je me console par la religion; elle " nous assure que tout contribue an bien de J> ceux qui aiment Dieu ..... Si les méchans J> nous séparent de corps, ils ne nous sépare– » ront jamais de cœur et d'affection. Notre J> faiblesse paroît succomber; mais nous sur– » mont erons tout par la force de la grâce. J> N'est- ce pas, vertueuse Eulalie, ce que vous >> sentez? ..... Voilà la cause de votre fermeté J> et de votre constance ». Ce fut le jour de l'Ascension, vingt-neu– vième jour de mai , fp1e cet homme de Dieu avoit r eudu au geolicr de ces prisons les der– niers devoirs; et ce fut le soir même de cette fête, que les autorités constituées le citèrent devant elles. Il all1 passer la nuit dans un cachot, avec l'eccl(~siastioue oui fut le corn- • l paguon de ses fers, et le rival de son courage. Dieu seul a été témoin de cc que les mal– heureux qui habitent ces noires retraites leu r firent endurer, surtout dans les premiers temps; et nous n'avons fait qu'efficure r ce triste sujet, déchirant pour l'humanité. Les excès inouïs de ces hommes féroces, donnaient e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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