Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 442 ) JJ Jouent. En l'obligeant, que vous me ren– » driez service >J ! Il faut réunir dans leur su– blime apostolat .ce vertueux Guillabert, que je ne cite ici . qu'en passant, et cet intrépide Revenas, animant tout, enflammant tout ce qui l'entoure du feu de la divine charité. cc Dès >l le moment, nous racontent ·des témoins >J oculaires, qu'ils forent entrés à la Concier– » gerie, ils travaillèrent à se concilier le cœur J> des malheureux prisonniers. Ils retran– >1 choient chaque jour de leur pt'opre nourritu– » re, pour en donner tour à tour une partie à. >> chacun. Souvent ils en associoient deux ou » trois à leurs petits repas. Mais lorsqu'il s'en » trouvoit quelqu'un de malade, ils se pri– >> voient de presque tout ce qu'on leur appor– » toit, pour le donner à celui qui en avoit be– J> soin ..... Ils traitoient tous les .prisonniers >> comme leurs amis, et mettoient tout en » œuvre pour maintenir entre eux la bonne J> intelligence. Ils affoctoient de faire plus de >> hien à ceux qui s'étoient d'abord le plus » acharnés contre eux. Par cette conduite, ils )) étoient devenus comme les maîtres de leurs J1 compagnons d'infortune n. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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