Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 440 ) Reposerons-nous de nouveau nos esprits et nos cœurs .sur l'édifiante et nombreuse cor– respondance du saint prisonnier? Arrêtons– nous à quelques traits qui nous porteront à l'apprécier toujours davantage. Il écrit, le 20 mars i 794 ; << Respectables amies et chères >i sœurs en Jésus-Christ, votre s~nsibilit.é et >l votre amour pour le bien ont toujours été » vivement affectés à la vue des mau x sans >i nombre qui inondent notre malheureuse » patrie. Vous avez partagé les peines de tous » les êtres souffrans. Quel intérêt n'avez-vous » pas mis à tout ce qui me concerne! J 'étois >i un prêtre persécuté. Cette seule considéra– >i tion vous faisait éprouver les plus grandes >i craintes au moindre danger qui me mena– » çoit. Vous avez vu ma détention comme un » état de souffrance pour moi, et votre cœur >i en est pénétré d'une vive amertume, mal-,. " gré les assurances que je vous ai données >+ du contentement et de la joie que j'éprou- '' ve ........ Un confesseur de la foi a bien <les ,, droits d'inviter à la patience; c'est pourquoi ,, je vous dis, d'après saint Jacques : Heureux: " celui qui souffre patiennuent les tribula- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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