Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 439 ) compatir à ceux qui souffraient. Que de soins son inépuisable charité prodigua aux religieu– ses qu'on réunit à lui dans la p1~i-son ! Avec quelle affection respectueuse il ]es accueillit, avec qu'el1e efficacité les cncouragea-t..:i] à re– jeter un odieux serment, à la prestalion duqu~i les ennemis de la foi attachaient leur mise en liberté. Que de traits glorieux à la mémoire de l'l1omme de Dieu nous pourrions recueil– lir, dans les soins assidus qu'il rendit à ces vraies héroïnes du dix - huitième siècle! Soli attention continuelle aux besoins de tous ceux qui l'environnoienl', lui avoit g:::gné l'aflec– tion de plusieurs prisonniers. Les geoli.ers ai.– moient en lui un homme d'une extrême pa– tiel1ce, et d'une bienveillance aussi rare. L'un d'entre eux ayant été frappé d'une maladie dan– gereuse, réclama son assistance. Transporté de joie de pouvoir être utile à cette ame ra– chetée du sang d'tin Dieu, il alla, vers l'heure de rni<li, confesser h~ mourant, le ptépa rcr au passage du temps anx années étel:ne!lcs : une heure après, le malad e expira, et 'ia longu e et touchante visit e cp1'il avoit reçue tbns son agonie fut conn1'~ de tons les prisonni ers. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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