Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 435 ) pour le décider, et lui dit, en terminant une de ses lettres., après lui avoir donné les rensei~ gnemens nécessaires pour opérer un grand bien dans ces contrées: cc Avcc de la prudence, » vous vous conserverez long-temps dans une ,, portion de l'Eglise, où, sans une épouvant:1.- 1i hie trahison, je travaillerois encore; mais >i que peut la prndence de l'homme contre la >i volonté de Dieu'? Trop heureux qu'il m'ait n donné le temps et les moyeus d'expier mes >i pechés ! Les cliaîncs et les cachots ne m'é - n pouvantent point. Je me sens assez de cou– ii rage pour supporter les plus rudes épreuves >i avec '1'assista11cc du ciel. Je puis tout en ce– >i lui crui me fortifie ii. Mais il exerçoit ce zèle qui brûloit ses en– trailles, non -seulement sur les peuples qu'il avoit visités en personne, mais encore, et plus spécialement, sur les infortunés qui parta– geoient ses chaînes, ne laissant échapper au– cune occasion de leur parler de Dieu et de leur salut. Avec quelle ardeur il prenoit de– vant eux la défense de la religion! Un jour que plusieurs amis l' attendoient impati emment , on vint leur dire c1ue l\:I. Revenas soutcnoit contre des hommes fort dangereux le parti e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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