Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 434) n qui m'ont honoré de leur amitié. Puissé-je » les voir toutes dans le séjour de la félicité, ,, où j'espère entrer dans peu de temps. Ai– » dez-moi du secours de vos prières, pour n soutenir le glorieux combat ''. Du sein de sa captivité, l'homme de Dieu s'occupoit sans cesse des hesoins qu'avaient les fidèles des contrées qu'il avoit parcourues long- • 1 temps, et qu'il avoit arrosées de ses sueurs; les l ettres qu'il leur adressait déposoient de la vi· vacité qe sa sainte affection, et cependant ne satisfaisaient pas la sollicitude de son cœur paternel. Alors il s'efforçoit de substituer le n1inistère de ses amis à celui qn'il avoit exercé avant eux. Il en étoit un qu'il pres– soit davantage d'aller secourir ceux qu'il ai– moit connue ses en fans, et de qui sa déten– tion seule a voit pu le séparer. Il lui mandoit : « Je ne m'attendois pas de pouvoir communi– ,, quer par lettres avec mon ami; ce u'auroit '' pas été une perte pour vous ni un grand >> malheur pour moi; je serois actuellemeut » dans Je séjour des bienheureux, et je ne 11 vous tourmenterois plus, pour aller au se– ,; cours des personnes dont je vous ai déji1 ;J parlé >J. Il lui fait ensuite de \'Ïves instances e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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