Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( .20 ) n hies, en les louant bien chèrement de la na– » tion. Les malades recherchoient autrefois 11 l'ombre des apôtres, les méchans redoutent ,, aujourd'hui la nôtre>>. Un bon évêque a dû être un excellent fils : les pleurs de l'amour filial ont coulé; ceux de l'apôtre des ames reprennent leur cours : la nature abat, et la grâce relève. Ecoute~ l'ho– norable ami du pieux abbé Raynard : << Je » le répète~ quel trait de lumière ! et l'iniquité >i n'est-elle pas à découvert? Ja haine de notre 11 sainte religion, sur toutes choses , ne perce– >> t-elle pas de tous côtés? A la vue de ce débor– » dement universel, celui qui ne se réveille » pas, est plongé dans ce sommeil de ·mort 11 qui ne finit qu'au grand jour de l'éternité. >> Pour moi ~ toujours plus accablé, je m'é– n loigne toujours davantage d'une terre qui n dévore ses habitans, et je vais dans la soli– '' tucle pleurer mon vertueux ami~ jusqu'à ce » qu'il plaise au Seigneur de rendre la paix à 11 son église ~ et la liberté à notre patrie. Je >> vous fais ce triste récit au sortir d'un service " auquel j'ai officié pontificalement, el où ont ~' assisté tous les évêques, curés et prêtres fran– " ,çois réfogié~ à Nice. Ah ! mou ami, combiea e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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