Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 455 ) ., fés par le contentement que me procure la '' considération de la belle cause que je dé– n fends. La pensée que je ne te reverrai plus " m'aflligeroit extrêmement, si je n'étois sou– '' tenu par celle des favems inappréciables 'lue >> je reçois du ciel. Je ne te reverrai plus!. .... n Mais nous serons inséparablement unis par " les liens de la charité. Je te devancerai dans n le chemin de cette vallée de larmes, pour n aller t'attendre dans le séjour des bienheu~ >i reux ; j'y serai ton frère, ton ami, ton pro– '' lecteur. Quelle agréable perspective pour n moi, d'envisager mon bouheur comme un 1> moyen de procurer le tien et celui de tes >' enfans? Dis-leur bien que leur attachement » vrai et sincère à la véritable religion, me » comble de joie. Je vous embrasse tous, et n vous donne ma bénédiction avec la con– » fiance que m'inspire la qualité de confesseur " de Jésus-Christ. Mon cher confrère, qui est >> mon compagnon de gloire, me charge de te 11 saluer. Je te prie d'aller exprimer à mon » frère, et à ma sœur son épouse~ mes senti– » mens d'amitié et de tendresse; tu seras mon ,, interprète auprès d'cu" de tout ce que je >> voudrois leur dire. Salue bien les personnes l. :28 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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