Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

,, si je pouvais te revoir encore une fois, pour n nous réjouir en bénissant le Seigneur d~ ,, ses bontés ineffables, pour te témoigner ma >> reconnaissance de tous les sacrifices que tu » as faits pour moi, et pou~ t'exprimer les >> sentimens de ma tendre amitié, en te fai– >> sant mes derniers adieux! Si je n'ai pas cette >> douce satisfaction , reçois -les ici, ces ten– ,, dres adieux. Je te d~mande tout ce que tu n seras obligée de perdre, concernaut les prêts " que tu m'as faits. Le Seigneur te dédomma– >> gera amplement de tes sacrifices; et je sou– ,, haite, pour ta récompense, que tu prati– >> ques constamment les vertus de ton état, et » que la charité de Jésus-Christ habite tou– » jours en toi, qu'il te revête de sa force pour >> vaincre les ennemis du salut, surtout dans >> ces derniers jours qui sont si mauvais. Adieu, ,, ma bien -aimée sœur, ma tendre amie, n adieu )) . Il écrit à la même, qui étoit venue le visiter dans sa prison, et qui était partie sans lui dire adieu : " Quoique tu aies voulu m'épar– >1 gner la douleur de notre séparation, tendre ,, et chère sœur, j'ai éprouvé quelques rno– » mens de sensibilité ; mais ils ont été étouf- 1i fé,; e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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