Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 4 2 9 ) » sois; mais l'espoir de servir les fidèles, privés '' de leurs légitimes pasteurs, m'animoit au » point que je regardois déjà la mort comme '' un gain, si je pouvais soutenir quelques ca– " tholiques, et arracher quelques ames au lion >> rugissant. Ces belles espérances n'ont point " été frustrées. J'ai eu l'inexprimable satisfac– " tion de fortifier Jes foibles, de consoler des ii affiigés, de ramener à l'Eglise des frères éga– '' rés par séduction, d'être l'instrument de >1 vraies conversions, d'administrer les der– >1 niers sacremens à des moribonds, d'offrir 11 presque tous les jours le saint sacrifice de la >1 messe~ de nourrir du pain des anges des >1 ames pures , et de coopérer par ces moyens )) à des bonnes œuvres qui pourront un jour >1 appaiser et fléchir la colère de Dieu irrité » contre nous. Juge maintenant, ma chère ,, amie, si j'ai lieu de me repentir de n'être >1 pas en Piémont. Dois-je être affiigé <le » ne pouvoir plus exercer mon ministère ? i1 Non, ma tendre amie, Dieu le veut ainsi, >l puisque j'ai été arrêté sans qu'il y eut de >1 l'imprudence de ma part. >1 Tu pourras, dans la. suite, être mieux " iustrnite des circonstaqces que je dois taire. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=