Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 428) ii les anges et les hommes; et que ce· spec– n tacle subsistera aussi long-temps que nous ,, ne nous appuierons que sur la grâce, bien >J convaincus de notre indignité et de notre >> néant; et que nous dirons avec saint Paul : >> c'est à la grâce que je dois tout ce que je Jl SUIS >J. C'est à regret que nous arrêtons la citation de ces adrnirables paroles qui, s'échappant du cœur de la sainte victime, rendoient si bien son céleste dévouement : mais, confesseur de sa foi, prisonnier pour son divin maître, 1\1. Revenas n'étoit point étranger aux senti– mens de la nature. Qui peut être un meilleur parent que le courageux et fidèle serviteur de J ésus-Christ? Il écrit à sa sœur, de la maison d'arrêt de Grenoble, le 22 février• 1794: rr Peut-être, ma chère sœur, es-tu déjà in– )) furmée de mon arrestation, qui a eu lieu n le 18 janvier à Saint-Marcellin, d'où j'ai >J été traduit à Grenoble. Je dois te faire part >i de mon bonheur , qui est à son comble, n puisque le Seigneur m'a jugé digne de souf– >J frir pour son nom. >i Lorsque je suis r entré en France, je n'i– » gnorois pas les daugcrs auxquels je m'expo• e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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