Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 4 2 7 ) >J est bon; louez le Seigneur, parce que sa mi– ll séricorde est infinie .... Se voir choisi pour 1i être confesseur de Jésus-Christ! se voir jugé ii digne de souffrir pour son nom, voilà ce » qui me confond et ce que je ne puis assez ad– ii mirer..•. Vous savez apprécier le haut degré ii de gloire auquel Dien m'a élevé, et vous me >> plaignez! vous vous attristez de mon bon– >i heur! Ah! jcvousenconjure.... , livrez-vous ii à la joie que doit vous inspirer la pensée de J> mon bonheur; priez le Dieu des miséricor– » des de m'accorder la persévùance, et d'a– » chever l'ouvrage qu'il à si heureusement >i commencé en moi ..... Généreuse amie ... , >J la religion nous assure que tout contribue i> an bonheur de ceux qui aiment Dieu , que » nous ue s~rons jamais éprouvés an-dessus de >> nos forces, que tous nos cheveux sont cornp– >> tés, et f{uïl n'en tomLera pas uu seul saus la JJ permission du Père céleste. Si les méclrnns ii nous séparent de corps, ils ne nous sépare– » ront jamais de cœur et d'affectiou. La cha– J> rité c1ui nous unit est au-dessus de tous leurs )) efforts, c1ui ne pourront jamais en rompre >> les liens ..... Rappelons-nous qnc nous som– » mes 111i spectacle ù'admil'ation pour Dieu, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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