Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 426 ) » aussi zélée que vous l'êtes pour la gloire de l! la religion. Je sais que vous êtes bien éloi– >i gnée de compromettre .... la cause de Dieu, " que uous avons l'houneur dedéfeudre ... Bes– >i pcctablc amie, me croyez-vous malheureux? J> Dans cc cas, je ne suis pas surpris de votre i> inquiétu<le, car saint Bernard déclare crue le >> propre d'un cœur sensible et généreux est » de souffrir avec courage ses propres tribula– >J tions, et de compatir à celles des autres. » Coatinuez donc, digne ·fille de Jésus-Christ, )> à supporter. avec conslanc..: vos prnpres dou– )J leurs : vous êtes trop agréable à Dieu, pour ~> n'être pas éprouvée par le feu des pcrsécu– J> tions. Mais, loin de vous affiiger sur moi, » réjouissez-vous de mon bonheur, auquel )J vous avez beaucoup contribué par vos priè- 1> t·es ..... Dieu me comble de grâces et de con– >> solations. Il a permis mon arrestation, dans .>> sa miséricorde, afin de donner lieu aux » prières de lant·<le saintes ames qui s'intéres– ;ll sent à moi ..... Si le grand apôtre se recon– » 11oissojt pour un avorton, pour le dernier » <les chrétiens, que dois-je penser, que dois– J> i~ dire de moi? sinon m'écrier avec le Roi– >> Prophète : Louez le Seigneur, parce qu'il e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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