Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 425 ) » dérant que Dieu, par une faveur spéciale, me n donne l'occasion d'expier mes péchés, de sa– )) tisfaire à sa justice, et l'espérance de jouir >J de lui, lorsqu e mon heure sera venue. Il >1 m'est impossible de vous exprimer mon '' bonheur, quoiqu'il soit troublé quelquefois, » mais bien légèrernent, par les révoltes d' une >1 nature toujours ennemie de la croix .... Je '' vous souhaite toutes sortes de héué<lictions en >J notre Seigneur Jésus-Christ. ... Respectable . n amie, je vous souhaite autant de satisfaction n et de joie que j'en éprouve moi-même. La >J plupart ici se plaignent des malheurs des » temps : ils out grand tort, car jamais je n'ai >1 mieux fait rn es affaires ; jamais je n'avois re– >J gardé comme si sûre ma très -brillante for– >i tune, dont je suis certain <le jouir. Il y a en– >J core à soutenir quelques momens de patien– >J ce; mais, en attendant, je suis heureux ..... '' J'avais pensé que, si l'on m'offra it un défon– JJ seur officieux, je répoudrots que les apôtres >> n'en avaient pas besoin : dans l'histoire des » martyrs, je ne me rappelle pas d'un cxem– » ple semblable. Il me semble qu e ce n'est ni >i orgueil ni présomption, et qu e je suis tou– >> jours prêt à suivre les avis d'une personne e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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