Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 424 ) >J de peine » ! Et il ne lui donna pas connois– sance de l'acte d'accusation qui le. mettoit en jugement, et qu'il fit passer à la commune d'Amézieux, avec une lettre à ses paroissiens. « Je suis déjà, leur rnandoit-il, confesseur de >1 Jésus -Christ, et j'espère être bientôt son » martyr. :Malheur à ceux d'entre vous qui >1 n'auraient pas horreur des expressions im– >1 pies employées dans cet acte d'accusation i1. Cette épître, remplie des plus sages conseils pour des jours de troubles et de scandales, fut approuvée des supérieurs ecclésiastiques. Mais combien d'autres lettres n'écrivit-il pas de sa prison ? Ne pouvant transmettre ici tout au long ces édifiantes épîtres, nous en citerons seulement les morceaux qui nous ont frappé davantage. c< Je suis maintenant dans >1 une heUe position; j'en dois sentir tout le » prix, et me rappeler ces paroles de l'apô– >1 tre : Veillez , soyez fermes dans la foi, >1 agissez avec courage, et fortifiez vos cœurs; >1 que toutes vos actions soient faites dans » la charité. Ce qne j'ai dit si souvent aux au– » tres, il faut que je m'en fasse l'application à » moi-même; et je puis vous assurer que je » suis dans la joie et dans la tranquillité, consi- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=