Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 422 ) dispositions portoient qu'il devoit périr sous l'espace de vingt-quatre heures. Un jeune calliolic.p1c , frappé de la noble contenance du sai ut prètrc, fut le seul à ne poiut prendre part aux odieuses avanies que l'on se permet– toit envers le ministre de Jésns -Christ; an con– traire, il voulut partager avec lui son souper et son humble couche, lui représentant avec douceur que l'exposé 11u'il faisait de ses scnti– mens effrayait les timides, exaspérait les im– pi es. cc ]\lais, lui répondit 1\L Ileveuas, il faut n les instruire de l'état où se trouve la religion. " Un prêtre, dans ma position, doit essayer >J de ranimer les làches, et de convertir les >1 méchans. D'ailleurs, qu'ai-je à ménager dé.., >1 sormais >> ! Ce dévouement héroïque subju– gua le cœnr du jeune catholique, qui devint son défenseur toutes les fois qu'on voulait l'ot1trager. Malgré ses généreux efforts, les plmi modérés continuèrent à mépriser le juste, les autres à l'insulter, surtout lorsqu'il faisoit des prières ou récitait son oflice. Huit jonrs après, les prisonniers de Jé~us­ Christ, et entre autres MM. Revenas et Guil– labcrt, furent transférés à Sainte-Marie d'en hant; et quelr1ue temps après les deux prêtres e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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