Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 4 1 7 ) » de ma conduite qu'à Dieu, et je signai l'in– >i terrogatoire avec beaucoup de plaisir. ;> On me ramena en prison, mais au cachot. » Je n'eus point de peine de m'y trouver : j'y 11 passai deux nuits et un jour; et je puis dire 11 que je tâchai de mettre ce temps à profit » pour le ciel. Cependant) par intervalles, j' é- 11 pr0t1vai quelques répugnances de la nature; 1> mais je les surmontai assez facilement. » A quatre heures du matin de la seconde l> nuit, on vint nous avertir, un de ceux qui » étoient dans le cachot et moi, qu'il falloit 11 partir. Je rn'attendois à être jugé à mort à i> Saint-Marcellin, et j'éprouvai une certaine 1> agitation. Dès que je fus enchaîné, je me >> sentis tout autre; et je fus si content pendant » toute la route, que mes conducteurs en· » étoient surpris ». Avant de quitter la prison de Saint-Marcel– lin) il exprima les sentimens qui l' auimoient, de la manière suivante, à un de ses amis, le .20 janvier 1794. « J'ai dit des mensonges qui me font de la » peine. Saint Augustin prétend que ceux qui » ne se permettent .que ces sortes de rnenson- 1. 27 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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