Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 4r6) >) catholique, apostolique et romaine. J'ai reçu >> l'ordre de la prêtrise le 16 mars 1782; et je >> déclare, à ma honte et confusion, que j'ai )) prêté le serment exigé des fonctionnaires pu– " blics, en r 790 , après avoir fait cependant >> ma profession de foi au prône, et protesté >i que j' étois prêt à mourir plutôt que de trahir >> les intérêts de l'Église; mais j'eus la lâcheté >> de signer le procès-verbal qui n'exprimoit >> aucune restriction. J'ai, dans la suite, effacé >> moi-même ma signature des registres de la >> municipalité. Depuis, je n'ai voulu recon– » noître, ni la constitution civile du clergé, 11 ni aucun évêque constitutionnel; je suis resté >> dans ma pl:ft.:e de vicaire, jusqu'à ce que >> j'en aie été chassé par la loi du 26 août 1 792'; >! J'ai demeuré en Savoie, depuis qu'elle a été » réunie à la France, jusqu'au premier février >J suivant, temps auquel je fus poursuivi par les 1> représentans du peuple, qui ordonnoient 11 l'exécution de la loi dans ce pays; et je suis )) rentré en France, dans le dessein d'y exer– » cer mon ministère, et de consoler les fidèles ); dépourvus de pasteurs ''. « On me fit plusieurs questions, auxquelles )) je répondis que je n'avois à rendi·e compte >1 de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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