Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 414 ) ,, la porte ..• ' füe prenant par le bras, m'ln... ,, tro<luisit dans la chambre de la malade. A » peine cinq ou six minutes s'étoient écoulées, ii que je vis entrer un ciroyen qui m'avoit suivi, >> et qui me demanda, en sa qualité de lieute– " uant de gendarmerie, qui j'étois, d'où je i> venois, comment je me trouvois dans cette " chambre. A ces qnesti,ous, je fus troublé, '' et, comme saint Pierre, qui rel1ia son maî– >i tre à la voix d'une servante, je perdis de vue '' la saiilteté de mon ministère, et j'offensai la ii vérité ... Je dis que j'étois marchand, que je " faisois mon commerce ... , que j'étois entré ii dans cette maison .... , étant introduit par '' une servante .... Après de nouvelles ques– '' tions, il fit appeler deux gendarmes. J'a– " vois pu, malgré mon trouble, remettre se– '' Cl'ètement le saint ciboire à la malade .... Le 1i lieutenant me laissa avec les deux gendar– '' mes, pendant environ une demi-heure ... ; ~ après quoi je fus conduit à la maison d'ar– » rêt, le 19 janvier 1794, à Saint-Marcellin. ,, Le lendemain, deux fusiliers me menèrent ,, à la S3:lle dè la concie1·gerie, où je fus inter– ,, roaé par le juge de paix, et je répondis b • >> comme la veille. !\'fois quelle fut ma surprise e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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