Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 18 ) ,, ce digne ministre, ce généreux soldat de Jé– ii sus - Christ , combattroit jusqu'à fa mort, i> et an:oseroit de son sang cette croix qu'il ;, avoit plantée à la sueur de son front. C'est )o) effectivement de ce jour-là que mon vénéra– " ble archidiacre se détermina, comme le saint >> homme Tobie, à fuir la plus atroce des per– >i sécutions faites au nom chrétien Jl. Le pontife détaille ensuite le départ, l'arres– tation, les souffrances et Ja mort de l'homme de bien; puis, il continue dans ces termes ': cc Telle a été la fin de mon premier coopéra– » teur, que j'appellerai bien plutôt mon père; >J il avoit été mon collègue et mon égal pen.;. '' dant douze ans, et avoit toujours désiré de >> me voir son supérieur. S'il est vrai que la >i cause et non la peine fait le martyr, je l'in– '' voque aujourd'hui comme mon ange tuté– " laire, et je regarde sa mort aussi sainte de– '' ''ant Dieu , que glorieuse devant les hom– ,, n1es JJ . Après un éloge parfait du juste qui n'est plus, éloge que nous avons cité plus haut, le vertueux pontife ajoute : cc Que vous dirai-je '' des deux autres infortunées victimes , muti- 11 lées, tr::inées, incarcérées, rnem•kies de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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