Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 415 ) pain des at1ges, à la messe de minuit. Beau– coup d'amis qui avoient gémi de son absence, désiraient son retour avec le plus vif empres– sement; mais il se hâta de partir aussitôt qu'il eut terminé ses fonctions, se rendit à Romans, à Saint-Hilaire, pour satisfaire au vœu des fi– dèles, puis à Saint-Marcellin, où il arriva au milieu du jour, le 18 janvier 1 794. La pieuse personne qui lui donnait asile, l'informa de l'état d'une persollne infirme qui lui sem– blait être dans un danger imminent. Avant que de s'y rendre, il passa deux heures de plus qu'à l'ordinaire devant le saint Sacre– ment. Une servante de la maison dans laquelle on le conduisit avoit reçu cinq francs pour le livrer entre les mains de ses persécuteurs. Mais c'est le confesseur de la foi qui va, dans cette mémorable .circonstance, parler lui-mê– me. r1 Une personne d'une vertu qu'on ne sau– » roit assez louer... , m'engagea à m'intro– » <luire, en qualité de médecin, auprès <l'une "femme malade ... Je pl'Ïs le ciboire, dans le– >J quel étoit le saint Sacrement, un corporal, " un rituel et une petite bouteille contenant » les saiutes huiles .... Arrivé dans la· maison » où je voulois entrer, u11e fille qui étoit sur e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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