Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 412 ) >i fait à Grenoble est en grande partie un ou– >J vrage de pure dévotion ; au lieu que, dans Ji tous les endroits dont je vous parle, nous )J trouverons des ames vraiment paralytiques, )) qui nous diront, en nous voyant arriver : JJ Ifominem non habeo; tendez-moi la main, J> car je n'ai pèrsonne pour me jeter dans la >> piscine et pour me purifier r. Son ami ne pouvant aller seconder ses vues de miséricorde et de charité, l'homme de Dieu se rer.idit auprès des catholic1ues de Tul– lins, qui l'attendoient avec impatiente, le 20 décembre et les jours suivans. Il arriva vers minuit auprès d'un malade qu'il administra; il lui procura de plus la consolation d'assister au saint sacrifice de la messe, qu'il célébra auprès de son lit. Le lendemain, veille de la fête d.e Noël, il se fit accompagner par un jeune homme de Moyran, qu'il conduisit à Grenoble, pour lui faire faire sa première communion. Après de grandes fatigues, arri– vé fort tard dans cette ville, il n'oublia point que cette nuit étoit consacrée à célébrer la nais– sance du Fils de Dieu. S'étant introduit dans une société catholique, il confessa un grand JI Ombre de personnes, et les fit participer au e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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