Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 411 ) pacc considérable, pour aller coller sur son cœur et presser dans ses bras ce vertueux Guillabert, dont nous aurons à discourir au long, qui, l'ami constant du premier, fut le généreux compagnon de son martyre. il venait pour le déterminer à se joindre à lui sans dé– lai, afin d'exécuter ensemble les travaux qu'il avoit entrepris. « Vous croyez, lui disoit-il " après notre divin Sauveur, qu'il y a encore " du temps jusqu'à la récolte ; et moi, je vous '' dis : Regardez les campagnes, qui sont déjà '' blanches et prêtes à moissonner; la moisson >J est abondante, mais il y a peu d'ouvriers. J> Nous aurons beaucoup plus d'avantages, >> quand nous serons deux : il y a un bien J> comme infini à faire dans les paroisses que '' je viens de parcourir. Il faut arracl1èr ces n ames à la servitude du démon. Nous évangé– ,, liserons encore d'antres parties du diocèse. » J'ai pris des renseignemens pour aller au J> Grand-Serre, à ToylJon, et dans tous les n endroits circonvoisins >>. Son ami, ne sa– chant comment i'épondre à d'aussi vives ius-. tances, l'assura qu'il viendrait le joiudre à .Grenoble.« C'est bien quelcp1e chose, iui dit li en souriant M. Revenas; mais ce que j'ai e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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