Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 408 ) ,, pour Jésus-Christ. Prenons donc courage, » et agissons sans crainte sous la garde du >J Seigneur : il ne nous arrivera jamais que ce n qui sera agréable à ses yeux. Espérons qu'a– ,, pres ce temps d'orage, nous pourrons tra– >> vailler à ramener tant de brebis égarées; )~ vous m'aiderez bien alors qu'il n'y aura l> plus de danger. Oh! que nons ferons de >J, bien) si Dieu nous donne un jour la paix>>. Ces paroles prononcées d'un ton persuasif, calmèrent du moins pour un moment cette in· téressante et sensible an}Îe. Son Ananie partit vers le conuueu{;ement d'octobre 1793. Il visita les catholiques de Tullins, qui le retinrent pendant quelques jours, et goûta la consolation de célébrer au milieu d'eux nos augustes mystères. Pour satisfaire leur ferveur et la sienne , il conserva le très-saint Sacre– ment dans l'appartement qu'on lui avoit ré– servé; et son cœur lui faisant oublier les fa– tigues du voyage, le besoin de repos, il pas– sa, prosterné aux pieds de son Sauveur, com– me il avoit déjà fait à Grenoble, une grande partie de la nuit en adoration. C'est au mi-' lieu de ces ineffables épanchemens que l'hom– me de Dieu puisoit ce zèle évangélique, cette e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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