Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 406 ) me inexprimable, et il di soit confidemment: cc Mon plaisir, mon grand plaisir, c'est de )J pouvoir dire la messe à une douzaine de )J bons catholiques, et de leur faire partager » ma joie en les admettant tous à mon fes– » tin ii. Chacune des fonctions du saint ministère étoit, pour M. Revenas, comme un attrait qui l'invitait à d'autres fonctions. En sortant d'une assemblée pieuse, il trouvait de nou– veaux fidèles affamés de la parole sainte, et tous étoient satisfaits. Dans l'après midi, il parcouroit la ville , afin de préparer les per– sonnes qui devoient le lendemain participer aux saints mystères. On le rencontroit sou– vent, pendant ces jours de deuil pour les en– fans de Dieu, et d'un affreux triomphe pour les ennemis de la foi, on le rencontroit cou– vert seulement d'une veste et d'un pantalon, étalant de petits effets de négoce, afin de s'insinuer plus facilement chez ses véritables amis. Dans toutes les familles qui pensoient bien, on ne parlait que du jeune marchand; c'est ainsi qu'on le nomrnoit. Malheureuse– ment, il avoit été plusieurs fois rencontré par les révolufionnaires, et par le vicaire schis- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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