Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 17 ) Ms•. de Bonneval écrivoit de Nice, le 18 juin 1792, P~'éSente encore de touchans d~ tails, et que nous nous faisons un devoir sacré de con– signer ici. lf L'intérêt que vous prenez à mes peines J> sans cesse renaissantes, mon cher abbé, >> exige de moi quelques détails dictés par la re· J> connoissance; je laisserai parler l'événement J> tout seul. Quel trait de lumière pour une H ame droite et une bonne conscience! Je '' n'examine pas si les réflexions seroient dan– » gereuses; elles sont inutiles: je ne veux que >> m'affliger dans le sein d'un ami : ces doux .J> épanchemens du cœur ne sauroient être blâ– » més par la nouvelle loi; je serois coupable » moi-même de le penser : je signe donc ma » lettre en tout honneur, et je fais des vœux. » pour qu'elle soit ouverte et connue. » Ne craignez-vous point, écrivois-je, il n'y » a pas long-temps, au directeur en second de " mon séminaire, entraîné au fatal serment; » et tombé le jour de !'Ascension, aujourd'hui J> vicaire constitutionnel à Senez; ne craignez• » vous point que votre honteuse défoction ne J> précipite notre ami commun (M. l'abbé Ray– » nard) dans le tombeau? J'ai donc prévu que J. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=