Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 399 ) » Rhône; il alloit commencer son noviciat. ii Établi à la Chartreuse d'Aix, il devint prieur ,, de celle de Montrieu. Caché dans Nîmes, i> j'étois sur le point d'avoir correspondance >i sûre avec lui, lorsqu'il fut saisi, le jeudi-saint n i 7 avril, et enfermé dans un cachot de la » citadelle. Ce fut en descendant au palais, ,, qu'il dit aux prêtres reclus, réunis pour le ii voir et le saluer, en faisant allusion à son " nom, ces paroles de sain t Ignace : Frumen– " tum Christi swn, dentibus bestiarum mo– i> lar, ut panis mundus inveniar. Dans son " interrogatoire, Giret, ex-curé constitution– ii nel, l'interrogea avec frénésie; mon ami ré– ,, pond avec la douceur chrétienne, et refuse >i de nommer ceux qui lui donnaient asile. Je >i n'ai jamais été dénonciateur, dit-il, et je ne " le deviendrai pas, quand je vais cesser de i> vivre. Comme il rnontoit l'escalier du pa– ii lais, je fus le prendre et l'embrasser par ,, derrière .... cc Mon ami, toute ma consolation " est de pouvoir mourir entre tes bras n. Il par– ii tagea mon lit. .. A peine était-il entré dans ii le palai s , cp1'une fille vi nt, de la part d'un ii juge, lui dire de contrefaire l'insensé, et qu'il ii seroit sauvé. Mon ami refusa 11. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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