Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 598 ) teux, s'accomplît ainsi jusque sur son cadavre. Qui 11ù:erit ri custodierit usque infinem opera mea, dabo illi potestatem super gentes, sicut et ego accepi à patre mf'o. Apoc. 11. P.S. Nous avions terminé ce travail, quaud nous avons reçu d'un respectable ecclésiasti– que Je détail suivant, qui ne contrarie notre récit dans aucun point essentiel. Il donne au saint religieux le nom de Jean : on nous l'avoit présenté sous celui de dom Bonaventure. «Jean Froment, né à Nîmes en 1745,char– )> treux, avoit fait ses études à Alais. Nous )J étions de la même classe, et liés d'une amitié )> particulière. Un oncle, chanoine de Saiut– ~> Gilles, le faisoit étudier comme devànt '' être son successeur. Not1s nous retrouvâmes » à Aviguon, au petit séminaire de Saint– " Charles. Il m'engagea, dix jours après mon » entrée, d'aller à la Villeneuve voir un de n ses parens. Nous fûmes à la Chartreuse; >l mon ami cessa de me parler: mais il me Ji con<luisoit, en me montrant certaines églises »et places d'Avignon. Je serai chartreux, » me dit- il cinq jours après; Dieu m'ap– ii pelle. Treize mois ensuite, le jour de saiut >i Matthias, je le conduisis jusqu'au bord du e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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