Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 590 ) di~-il ?. son ancien condisciple, en se jet_ant dan,, s; ' ·;:: J~ pou:· lni fai re ses derniers adieux, _ (( lj'•U 1· 10<1•. ·11t vient de s'écouler pour moi! » J~; ne saurois vous dire ce que j'ai souflert, n si ce u 't•st que tonies les paroles de l'homme » ser -i u1l imp1issantes pour vous en donner » 1a plus lt"gi':re i.:. ..;t~ ; mais enfin, le calme, » graces au ciel, a succédé à la tempête; je me ll sens comme renaître de uouveau. Pardon– >i nez-moi la crainte que je vous ai inspirée, >i et soyez désormais tranq11ille sur mon JJ cornpte; je meurs content, et très - con– >J tent, et je serois bien fâché de ne pas mou- » r1r >J. Il fut conduit, vers les dix heures, au tri– bunal, où il parut avec la modestie et la sainte assurance des premiers martyrs. Il fut inter– rogé par le trop fameux Giret, prêtre apos– tat. Après les premières questions d'usage sur le nom, l'état et la profession, le juge lui de– manda s'il avoit fait ses fonctions de prêtre. Il répondit: « Oui, par la grâce de Dieu, j'ai >J eu ce bonheur JJ. Le juge. cc Y a-t·il long-temps»? Dom Froment. << Hier soir encore >i. Le juge. « Quelles fonctions as-tu faites »? e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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