Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 387 ) '' sa propre main, dimanche passé. J'ai une >1 joie indicible de penser qu'aujourd'hui mê... >1 me je le verrai dans le ciel, où il m'a pré– " venu de deux jours. Ainsi je l'espère de la » miséricorde de Dieu >1. Dom Froment avoit été pris le jeudi-saint, et il croyuit qu'aux termes de la loi contre les prêtres, il seroit jugé, condamné, exécuté dans les vingt-qua– tre heures; mais la Providence, qui avoit ses desseins, comme nous venons de le voir, mit ùn sursis à son jugement. Un de ses confrè_., res, ce dom Jérôme Lafond, qui le visitait dans son cachot, fut le dernier confident de ses pensées. r< Mon père , lui disait dom >1 Froment, prenez part à mon bonheur. Jé- 11 sus - Christ m'unit à sa passion et à ses 11 triomphes. Il est vrai qne ma joie est mê– ti lée de tristesse; l'état dans lequel je laisse " ma mère et ma sœur m'accable. Hélas! elles » auront beaucoup à souffrir à cause de moi; » mais en les mettant sous la sauve-garde de » Dieu, je les confie au soin du plus tendre 11 des pères. Voilà le sujet de mon inaltérable 11 confiance 11. Le confesseur de la foi voulut ensuite se tenir prêt à comparoître devant le tribunal, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=