Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

{ 385 ) » je ne cesse de lui demander avec ardeur la " gràce qu'il me fait anjourd'lrni. Souve11ez– ,, vous que c'est pour moi <Ju'il vous a conduit " dans ce cachot; ruais soyons toutefois pru– " dens : car il y en a nn des six clont no1111 >> avons ùe justes motifs de nous défier.~ '> Ayez confiance, Monsieur, lui réponùit le f> prisonnier de J~sus-Cbrist : si Dieu m'a récl– >1 lcment conduit. ici pour votre salut, il saura 1> bien nous en faciliter les moyens et la fiu. I> Ayez confiance en lui ». Le lendemain, les cinq autres prisonniers soliicitèrent vivenwut auprès du geolier la permission de respirer fair Ùans la coui·, une heure dans la journée. Ils représentèrent que leur cachot étoit d'une i11 foction d'autant plus intolérable, qne les la– 'l1·ines, rp1i s'y trouvaient, étant remplies, tout ce qu'on y ajoutait d'ordures se répaudoit dans fiuté1·ic11r même du cachot. Le geolier les re~ .fusa d':i.hord avec dureté. JI accusa <lom Fro– d11cnt d'être l'autèur de cette ·demande, d le menaça de tout son courroux. :rilais un ;rnlre reli gieux de l'ordre de Saint-Bruno, pri~.011- t:iier <lans le fort, ayant couuoissance de ce refus inhumain et de ces menacas, réussit à <:almcr le geolier; et il obtint <le plus lagràce. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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