Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

JJ vicudroit nécessaire. -J'ai suivi son conseil,, J> et, descend Li dans le jardin , je· me suis mis )> tranquillement au pied d'un arbre, pour] 11 réciter mon office. J'allois le terminer, lor;.;- >> que j'ai vu {ks g,endarmes pénétrer daus le » jardiu, et des hommes d'une maison voisine >> leur foire sigue que j'étois sous l'arhrn; dès– >> lors il me parnissoit inutile de tenter une >> sortie : mais la pensée que mes généreux " botes seraient peut-être compromis si j'étois n arrêté dans ce même lieu, m'a fait courir >> vers la porte, dont j'avais en main la clef. >) Je l'ai ouverte sans être aperçu; mais, h " deux pas de distance, je suis tombé dans un 11 peloton de gardes uationaux. A leur qui >i v1i•e , j':ii répondu : Froment. - Pourquoi, >> m'ont-ils dit, ne pas changer un nom aussi » capable de réw,iller, à ton égard, l'anirnad– » Y ersion des lois? J'ai répondu : 1'Ion nom >l ne me dé::.houore pas; Dieu m e fasse la gràce >l de ne pas le déshonorer moi-même. Puis >l ils m'ont demaudé si j'étois prêtre. -Oui, i> je le suis. Ils ont ajouté : Pourquoi nous n Lvoucr '! En gard al'lt le silence Slll' ton état~ >l tu uous empêchois de te perdre. - .Te leur ,, ai dit : ;\fa réponse, du moins, ue saurait e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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