Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 577 ) » tribunaux? Quoi donc, s'il nous a tant ai– " més, et qu'il ait voulu nous rendre conformes JJ à lui clans sa passion, devons- nous, ô ma )) sœur J nous récrier contre ce témoignage de i> son infinie miséricorde? Certes, nous ne ii méritons , ni toi, ni rnoi, cette grâce des >J grâces ! Unissons - nous, ô ma sœur, pour iJ l'en remercier en commun ii. Après avoir ·dit ces mots, il se recueillit quelques instans en lui-même. l\l'n•. Froment voulut savoir comment son frère avoit été pris : {( J'étois à '' faire ma méditation, répondit-il, le jardi– >J nier entre tout épouvanté dans ma chambre. n -1\Ionsieur, on fait <les visites très-rigou– '' reuses; nous sommes perdus. - Ne vous JJ troublez pas, lui ai-je dit, je vais sortir. - i> Dieu vous en préserve, a-t-il repris , vous » seriez arrêté à la porte. - Que faut-il donc n que je fasse? - Vous habiller en jardinier, JJ et vous ferez semblant de bêcher la terre. - n Non, je ne saurois le faire, j'aime mieux ''sortir. Il ne l'a pas voulu permettre pour le n moment; mais il m 'a donné la clef d'une n porte qui est au fond du jardin, ajoutant i> qu'il rn'avertiroit d'un signe, dans le cas où >i les gendarmes entrant chez lui, ma fuite de- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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