Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 57:'> ) ritualité la plus parfai10, surtout en ce qm concerne la soumission c1ue nous devons avoir à la volonté de Dieu dans les divers événemcns de la vie. Cette pieuse sœnr sembloit pressentir ce qui dcvoit arriver le lendemain; .elle ne pouvait ohéir à la voix de son frère, qui l'avqit déjà plusieurs fois invitée de lni. laisser le loisir de vaquer à ses prières. Lorsqu'elle s'éloigna, don1 Froment lui fit promettre de communier le lendemain à son intention, et un peu de bonne hcnre. Sa sœur eu a conclu depuis que le ciel l'avoit apparem– ment in.st1~uit de son arrestation; car c'est à l'heure même qu'elle s'unissoit en son nom au Saint des saints, dans le sacrement de l'Eu– cliaristie, que les satellites mettaient la maiu sur sa -personne. Une demoiselle du voisinage vint l'annoncer à l\f"'e. Froment, et d'une ma– nière cruelle : cc Vous m'avez caché, lui dit– '' elle, la demeure de votre frère; mais je sais » eufi.11 de ses nouvelles; je puis vous en don.:. 1> ner: vous n'nw·z qu'~1 mettre l~ pied dans la » rue, vous le verrez :rn milieu des p·r,nd:inm~s • ô l> qui le traînent eu prison ''. Cette demoi selle n'achevoit. pns ces mots, r1ui forent un coup e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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