Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 14 ) par la vivacité de sa foi et la grandeur de ses souffrances. Telle a été sa mort aussi sainte devant Dieu, que glorieuse devant les hommes~ telle a été la récompense de soixaute-dix ans de fatigues et d'édifians exercices. Daigne le Seigneur bénir ce récit simple, mais exact, et que ce même récit édifie et console nos frères catholiques, attère et' convertisse nos perséctL ... teurs, ramène nos frères égarés an sein de l'E– glise: qu'il serve encore autrioml'he de celte re– ligion sainte et sublime qui u'est jamais plu!\ merveilleuse qu'alors que, privée des secours humains, elles'app11ie tout enliùre sur son divin auteur, dont les promesses sont aussi infailli– bles, que les pensées des hommes sont vaiue.s et leurs succès passagers. Oublierions-nous ici les deux compagnons d'infortunes et de souffrances du véIJ (: i·able ar... chidiacre, MM. Michel et Laugier! Tous deux:· ont partagé ses combats, et l'un d'eux a san$ doute partagé ostensiblement son triomphe. On leur fit traverser la ville, en continuant de vomir contre eux mille imprécations, mille blasphêmes, et ne cessant de les frapper de coups de plat de sabre et de bâton. Entre ces innombrables outrages, 1\1. Michel reçut fa e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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