Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 369 ) ter les rigueurs de la captivité, jusqu'au mo– ment où l'armée catholique et royale; par son entrée dans la ville d'Angers, ouvrit les por– tes de la prison à tous les ministres sacrés. Mais quel fut le premier usage que l'homme de Dieu fit de sa liberté? de retourner au mi– lieu de ses chns paroissiens, afin de les con– soler tous par sa présence, et plus encore, afin de les fortifier par les secours puissans de la religion. Il demeura peu <le temps au milieu de ces fils bien-aimés; la mort planoit de tous côtés sur ces hommes de Dieu, qui avaient tant de raisons de <lire : ./Estùnati sumus ~ sicut oves occisionis. Pour éviter de tomber entre les mains des impies, il fut contraint de se mettre à la suite de l'armée '!loatholique. Mais, hélas! comment son âge et ses iuGnni– tés auraient-ils pu lui permettre de suivre long-temps des marches forcées, accompa– gnées de mille sacrifices et de dangers tou– jours croissans? Il ne tarda pas d'ètre pris par les républicaius, et jeté dans les prisons d'An– gers. Ils furent atroces, ils furent inouïs les traitemens dont il y devint la victime. Mais ces horreurs étoient incapables d'altérer sa piété, sa douceur, sa patience, su résignation, l, .',14 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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