Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 568 ) tous les matins, en donuant et renouvelant souvent <JIH:dque gratification au concierge. C'est de S<1 main que presque tous ces inno– ceus captifa avaient le bonheur de recevoi1·, à cette messe, la nourriture eucharistique; en un mot, il éloit considéré, béni comme le chef et le supér.ieur de ce vénérable prcs;... bvtère . ., Le 12 septemhl'e 1792 fut l'époque de la déportation de tous ceux des confesseurs de la foi cp1i n'avoieut pas atteint. leur soixan– tième anuée, et qui n'éprouvaient pas d'in– firmités. L 'liomme Je la droite du Très-Haut, désolé <1ue sa longévité le dispensât d'un exil honorable, et <1ui eùt été si cher à sou cœur, : cousidéroit les plus jeunes faire les prépara– tifs de leur départ, et puis portoit ses regards sur les autres q11e leur âge ou leurs infirnâtés empêchaient de s'expatrier. D'une voix qui respiroit la tristesse, il clisoit à ces derniers : c< Eh ! quoi donc! mes frères, laisserom-uous » partir seuls ces jeunes gens? Ne sommes-nous ii pas leurs aînés t C'est à nous à leur donner· ii l'exemple : pal'tous avec eux, ne les ahan– » donnons pas>>. A près le départ de ces ver– tueux .exilés, M. Répin continua d1t suppor- ter e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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