Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 560 ) porte aux solda! s, les rcçnt avec hcanc'Onp de do11cenr et d'afü,hililé, leur offrit des rafrai– cbis;;ernens, et ks engagco de se reposer qu~l­ quc temps. Emrni ;c il partit avec les sateliites du crime : ils a~' oient d 'avance arrangt\ leur marche d e manière rin'il pùl arrive!' dans Ja ville Jong-temt)S aprt:s le lcve1• de l'anrore. C'étoit un jour <le: rnarch,~: ou le fit traverser lllîe nom– hrt:llSC p opulace, qu'on espéroit frapper et ai~imer par cet étrange appareil, qui n'obtint ctipeoda11t ui appbndissemens ni mên1e la plus lég,:~re rnan1ue ù':ipprnbatîon; au con– traiœ, ou n'observa snr presque toutes les physionomies que des signes de tristesse et de consternation. Le confesseur de Jésus-Christ fut conduit dans les prisons d'Angers. Pendant les premiers jours de sa détention, on usa d 'une grande rigueur envers M. Pi– not; ensuite on montra de l'indulgence. On lui pc['mit d'avoir un lit, de se tenir, excepté la nuit, dans les appartemens du concierge, et d'y Tcccvoir les visites qu'on désiruit lui faire. Ü eu reçut un grand nombre. Chacun étoit jaloux de contempler et d'entretenir ce hrave athlète claus b sainte milice, et ensuite on se félicitoit d'avoir eu cc bonheur. Appelé e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=