Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 558 ) une grange aux environs d'Auch_, et traduit dans les prisons d'Agen, il comparut devant le tribunal criminel du département de Lot et Garonne, où, par un jugement basé sur des motiiS absurdes et sur des allégations évidem– ment calomnieuses, ainsi que nous l'avons vu par la lecture de cet arrêt atroce, il fut condamné à la peine de mort, qu'il subit sous le tranchant de la guillotine. Lorsqu'on le conduisait au supplice, il levait continuelle– ment les yeux .au ciel, et, monté sur l'écha– faud, il voulut parler au peuple; mais, inter– rompu par le bruit des tambours, il périt dans sa quarante-cinquième année, et au mi– lieu des horribles vociférations qui, dans ces jours lamentables, accompagnaient presque toujours les supplices des confesseurs de la foi. Quod lzonoramus, nobis prodesl, non illis. Sed lw– norare el non imùari nilllt est alù1d quàm me11daciter adulari. Ad lzoc ergo istœfestivitates in ecclesiil Christi constùutœ sunt, ut p er eas co11gregatio memhrorum Christi admoncatur imi/ari martyres Christi. llœc est 011wi11à huju.; festivùatis 11Lilitas ~ alia non est. Aug. Serm. 325. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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