Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 356 ) féra et obtint de rester fidèle au plan qu'il s'étoit tracé, et pour leq11d il se se1Jtoit plus d'attrait : hi entôi il se rendit capable de prê– cher l'octave du Sai11t-Sacrt!me11t dans l'é– gli se métropolitaine d'A i:ch , et de remplir dans plusieurs petites villes les stations de l'A– veut et du Carême. Il se trouvoit dans un couvent de son ordre, à Beaumônt de Lournagne, au commence-· ment de la révolutiou : cette maison ayant été évacuée , il se retira dans sa patrie, revêtu de l'habit r~ligieux, qn'i~ ne qnilta qu'après y avoir été forcé par des menaces : il excr-. çoit le ministère de la confession, et célébroit· les· saints mystères dans une maison particu– lière, ne voulant avoir aucun commerce• avec les schismatiques, et faisant tout pour mani– fester la pureté .de sa foi et l'intégrité de ses pr1ncipes; mais cette conduite le fit bien– tôt considérer, par les méchans~ comme un pertnrhatcur de l'ordre publir.. Plusieurs d'en– tre eux, aussi peu considérés qu'ils étoient égarés et exaltés par la démagogie, le dénon– cèrent aux autorités, qui ne manquèrent pas d'accueillir favorablement la dénonciation, et con<lam1ièreJ.1.t le juste~ s'expatrier. Le père e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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