Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 553 )' l'atteignit, ainsi que tous les fonctionnaires ec– clésîasti(Iues, qui moutrèrent le noble cou l'age de ne point composer avec leur cooscieuce : il fut ainsi qu'eux soumis à la loi de la déporta– tion, et se réfogia dans l'île de J~crsey. L'a– mour de son pays, le désir <le se rendre utile aux fidèles, dans un temps où les secours spiri– tuels devenoient comme i:ifi;, i n1e:it rares , le déterminèrent à revoir la F r~mce, après cpicl– ques mois <le séjour chPz l'éti·3nGe1·. Plusieurs braves, e11trc autres l\IM. de la Trémouille, de la Bigotière et du Plt:ssis, le solli.citt'rcnt de les accompagner aux armées royalistes, pour y remplir les fonctions d'aurnù1iier. ·Mais il ne put joindre CP.S armées : arrêté au chàteau de la Bigotière, avec les deux propriétaires de cette maison , dénoncés par leur propre fer– mier, il fut conduit à la Gucrcl1e, p11is i1 Ben– nes, au tribunal de iiang. Dans cette ville, le confesseur de Jésus-Christ triompha d'une per– sécution étrange, et qne lui suscitoi t l'amitié aveuglée par 1111 louable motif; celui de sauver la vie d'un homme de Lien : mais est-il donc permis, ou plutôt n'est-il pas d'un làche et in– digne chrétien, de racheter sa vie par nu men– songe'? A l'interrogatoire, cet oflicieu:x et cou.... r. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=