Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 559 ) îl se sentit un attrait particulier pour le sanc~ tuaire, suivit fidèlement la voix du ciel, et fit son séminaire à Tréguier. Honoré du sacer– doce au mois de septembre I.778, il fut en– voyé par son évê(1ue , pour se former aux fonc– tions du saint ministère, daus sa paroisse na– tale; et, dès la seconde année depuis son ordi– nation, il en fut nommé vicaire. Un zèle plein d'ardeur pour la sanctification de tous ses pa– roissiens sign~la d'abord sa conduite; il ne se démentit pas un moment. Mais ses forces ne répondirent point à l'étendue comme à l'acti~ vité de son zèle : après qu'il eut soutenu ses pénibles travaux pendant six à sept ans, sa foible santé le contraignit d'accepter un cano– nicat de l'église de Notre-Dame du Mur, col– légiale royale de Morlaix. Sa place n'en fut point une de repos pour ce bon ecclésiastique; il ne borna pas ses ohli~ gations à la récitation ou au chant des heures canoniales : il se fit un devoir sacré, pour tous les momens dont il pouvoit disposer, Je prê– cher et de confesser; et ce fut avec une cons~ tante édification c1u'il parut et dans le tribu– nal de la réconciliation et dans la chaire chré– tienne. La tempête révolutionnaire étant ve- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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