Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 550 ) rières, soi:i. oncle, étoit curé. Appliqué cons• tamment à .l'étude et aux devoirs attachés à sa place, il acquit et la vive affection de tous 1cs paroissiens, et l'estime et l'intime con– fiance de son respectable pasteur. Ce bon pa- 1•ent, qui n'avoit fait que du bien, crut ne pouvoir mieux le maintenir dans sa paroisse, qu'en en déposant, par voie de résignation, le gouvernement dans les mains d'un neveu :formé sous ses yeux:, et dont il connoissoit le mérite. Le nouveau curé réunissoit tous les talens et toutes les connoissances nécessaires pour le poste que la Providence daignoit lui confier. Sa tendre compassion envers les pauvres étoit sans bornes; elle lui concilia l'amour de ses paroissiens, qui Je rendirent le confident de leurs aumônes. Deux fois chaque année il vi– sitoit ces en fans de son zèle, recevant che2' les uns ce qu'il distribuoit chez les autres. Un vicaire de Saint-Ferréol qui a eu le bonheur de remplir auprès de lui pendant dix ans la place de vicaire, nous assure l'avoir vu plu– ~ieurs fois rentrer dans son presbytère, comme accablé sous le poids des. sommes d'argent– <iu'il avoit recueillies. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=