Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome premier

( 525) » catholiques, que nous allons subir ]a mort >H Les deux amis, eu chaînés l'un à l'autre, fu– rent co; 1duits à pied au lieu de leur supplice; ils récitèrent à haote voix, pendant la route, )es prit rt:s·des agouisans; et, arrivés à l' md roit qui devoit terminer leurs souffrances et com– mencer leur gloire, ils s'embrassàenf. en s'cx– hortaut à n. onrir courageusement. ri Prenons >i con rage, mon d;::: i· c: onfrère 1i, dit M. Tour– nier à i'émule de ses vertus, <1 nons n'avons >l ph:s que cette <lernii:re ft courte épreuve; » nous ne serons pas long-temps séparés; en– }) -:::ore un mo rn ent , et r~ ons allons être réu– )l ;,: ~; po :;;· -urnjü!if~ d 'JüS le sein de Dieu; il >l nous fera wi .;è n corde par les mérites de ,, notre St:ignem J~sus - Christ >>. Tous les deux dirent ei1semhle : 11 0 mon Sauveur! '' nous uni .;,ons notre mort à la vôtre, dai– >i gnez agn'er u '1tl'c sacrifice >l. Ensuite, ils se rendirent mutndlerncnt le service de se ban– der ks ye11x, se mirent à genoux, et reçurent des hommes le coup de la mort, et, sans doute, de Dien, la palme des martyrs. Aimables et pieux amis, le plus doux sen– timent vous avoit nnis pendant votre vie, la mort ne d.;voit pas vous séparer. Amabiles et e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (1)

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